Saint Valentin…et retour aux sources!

La Saint-Valentin aujourd’hui…

Oui je vous vois venir… Certains crieront haro sur cette fête dégoulinante de bons sentiments, de dérives mercantiles et de cœurs rouges et surdimensionnés..

D’autres, les amoureux et amoureuses incorrigibles, revendiqueront le droit au romantisme échevelé, à l’optimisme béat des premières ou dernières ardeurs juvéniles : la Saint Valentin offre l’occasion de  ré-affirmer sa flamme, via de charmants (?) rituels, dîners romantiques, soirées langoureuses et surprises coquines ou décalées…

Enfin d’aucun-e-s s’insurgeront contre cette sacro-sainte norme sur l’autel de laquelle viennent s’échouer les sans âme sœur, les sans cœur et sans reproches, les sans foi ni loi… Norme fort excluante qui à l’instar de Noël ou du Nouvel an vient rappeler à certain-e-s d’entre nous qu’ils/elles sont encore ou toujours seul-e-s, seul-e-s, seul-e-s!!!

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Pourtant, les rituels dans un couple ont une fonction et une place de choix, pour peu qu’ils aient du sens et du panache, et qu’ils puisent aux sources d’un imaginaire fécond, celui du cœur toujours battant toujours confiant! 

Mais… nous posons-nous la question des origines de cette fête dite « des amoureux »?

Une amie curieuse et érudite m’a soufflée à l’oreille cette chronique historique, librement inspirée des sources d’Evene…

L’avant Saint-Valentin

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Les fêtes des Lupercales, célébrées dans la Rome antique du 13 au 15 février, seraient les ancêtres de la Saint-Valentin. À la fois synonymes de purification et de fécondité, elles impliquent des rites païens, parmi lesquels le sacrifice d’un bouc et le fouettage en règle, avec des lanières et dans un éclat de rire (?!?) des femmes souhaitant avoir un enfant. Interdite par le pape Gélase 1er en 494, cette célébration est remplacée, dans la foulée, par la « Saint-Valentin », lequel, en l’an 498, mariait les couples en secret, malgré l’interdiction de l’empereur Claude qui souhaitait envoyer plus d’hommes sans attaches à la guerre. Noël Mamère n’était pas loin…

Et Cupidon dans tout ça?…

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Dans la mythologie romaine, Cupidon, fils de Vénus, est le dieu de l’Amour et son image est la plus communément associée à la Saint-Valentin. À sa naissance, Jupiter veut s’en débarrasser. Sa mère, Vénus, le cache donc dans les bois, où il apprend à se servir d’un arc et s’essaie sur les animaux, avant de lier les destins des amoureux. Et Toc, une flèche en plein cœur…

Ah, enfin! On parle des célibataires …

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À l’origine, loin de fêter les couples heureux, la Saint-Valentin était le jour des célibataires. L’occasion pour les jeunes filles de se cacher dans les allées sombres de leur village, espérant être débusquées par les hommes célibataires. Une autre idée du speed dating? Aujourd’hui les femmes aussi débusquent les hommes, et les garçons peuvent jouer à cache – cache entre eux dans les parcs et jardins, quand aux filles, ma foi… elles font ce qu’elles veulent!!!

Les premières cartes dateraient de l’époque médiévale…

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Mais quand la Saint-Valentin est-elle devenue le moment idéal pour se déclarer ses sentiments ? Il faudrait, selon certaines sources, arriver au XIVème siècle pour trouver  trace des premières lettres enflammées écrites à cette occasion. Persuadés que le 14 février est le jour où les oiseaux s’unissent, les anglais s’envoient des billets d’amour et s’appellent « mon Valentin ». Chaucer mentionnerait cette fête populaire dans ses écrits dès 1382.

Saint Valentin : la réconciliation?

Quoi qu’il en soit, et envers et contre, tout contre… tous et toutes, nous allons sacrifier à la coutume, de façon outrageusement conformiste, dans un bel élan d’optimisme, et avec, mais qui s’en plaindrait… un zeste de naïveté…

Et souhaiter à tous les amoureux, à toutes les amoureuses, une très belle fête, la leur!

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